Depuis 2010, une petite flottille de pêche artisanale d’une centaine de navires pêche en Méditerranée le Thon Rouge à la palangre ou à la canne. La palangre est un engin de pêche constitué de quelques centaines d’hameçons appâtés à l’aide de sardines, maquereaux ou calamars.

L’impact environnemental

Il arrive que des espèces non désirées soient capturées : on appelle cela des prises accessoires ou accidentelles, comme les raies pélagiques ou quelques espèces de requins, qui sont dites sensibles car elles ont une faible fécondité et un cycle de vie long. C’est pourquoi, ces individus doivent être libérés vivants pour mieux protéger la biodiversité marine.

Chacun peut agir

Outre la pêche, les activités maritimes de loisirs peuvent également avoir un impact sur la biodiversité. Il est de la responsabilité de chacun d’agir pour protéger les richesses de Méditerranée.

Une démarche pour la pêche durable

La SATHOAN, est une coopérative maritime qui regroupe une petite centaine de pêcheurs au thon rouge. La SATHOAN est chargée de gérer plus de la moitié du quota Thon Rouge détenu par la France. La coopérative s’est associée à l’association VALPEM pour créer en 2014 la marque collective « Thon Rouge de Ligne – Pêche Artisanale »

Les petits navires artisans membres de cette démarche collective s’engagent à respecter une charte d’engagement stricte et participent ainsi à la connaissance de la ressource, à la gestion durable des stocks, à la protection de l’environnement, en agissant pour la conservation des espèces menacées.

Ainsi, les navires de la coopérative SATHOAN qui pêchent le thon rouge à l’hameçon ont été les premiers à obtenir en 2019 l’écolabel public «Pêche Durable», et la deuxième pêcherie de Thon Rouge au monde à obtenir en 2020 l’écolabel privé « MSC » (Marine Stewardship council).